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La neige Marines Sur le chemin de l'école Crépuscules Le chat La chanson de l'ara
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Sur le chemin de l'école
Je la voyais parfois sous sa porte cochère,
Profitant pleinement des instants de relâche
Que laissait le suivi d'une si noble tâche
Dont j'estimais le prix, en esthète peu cher.
Je devinais son corps sous le tissu tendu,
Qui montrait il est vrai, bien plus qu'il n'en cachait,
Dévoilait ses jambes, peu faites pour marcher
Et par où s'infiltrait le plaisir défendu.
La belle possédait le parfait nécessaire
Pour calmer en douceur les plus folles envies,
Les plus fougueux élans, le tout en un quart d'heure,
Deux cents francs tout compris excepté le dessert.
Lassé du va et vient je passais mon chemin,
Encore une minute et j’entendrais la cloche,
Le cartable sur le dos, les mains dans les poches,
Je quittais sans regret ce spectacle mondain.
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